SA VIE EN POEMES.

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Sur le site de poèmes où nous étions tous les deux un homme a eu la malencontreuse idée de prétendre que la France n'était plus une terre (d'asyle) alors notre Jeanne qui est une patriote dans l'âme n'a pas supporté cet affront à son pays alors dans la foulée elle a répondu pour réparer l'outrage et nous en avons bien ri. Pour bien montrer notre désaccord nous avons décidé de ne pas poster pendant plusieurs jours. Bien sûr elle a fait exprès d'écrire asile avec la faute d'origine.
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si tu savais poulbot jusqu'où poussait son patriotisme!!Par exemple,nous regardions du foot et bien il était interdit de parler ou de bouger pendant les hymnes et pas que celui français!
elle disait qu'en tant qu'êtres humains on se devait de respecter et surtout de connaitre tous les pays et que cela commençait par l'hymne et je crois qu'elle avait pas tort,mais ce qui est con c'est que depuis son départ je m'y suis mis mais pendant l'hymne je la vois elle.

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Tu as entièrement raison je me souviens de ça. Le foot était pour elle comme une autre religion et moi qui n'y connais rien, j'étais toujours surpris de son engouement pour ce sport, elle en connaissait toutes les ficelles. Pour les hymnes c'est pareil, elle respectait aussi les drapeaux et je me souviens qu'il était pratiquement interdit de la déranger lors de la diffusion des matchs.
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Ses poèmes,c'était pour elle encore une arme pour combrattre.Elle voulait tout le monde heureux.

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Papillon

Une aile qui s'envole dans un ciel si désert
Un soleil toujours pâle dans une nuit sans air
Embrassée par les vents dénudés de nuages
Encombré de soleil sans même un seul orage
Et posé sur mes yeux arrive un papillon
Ombre d'une vie, espoir d'une illusion
Sur mes yeux dévorés il a les ailes mouillées
Arrosé par mes pleurs le voilà pétrifié
Dans cet air si léger qui respire la nature
Dans mes yeux inondés qui refusent le futur
Le voilà illusion sauf pour moi qui le voit
Le voilà déposé à l'orée de mon bois
Celui qui sépare vie et réalité
Qui éloigne mes larmes des regards avisés
De sorte à n'être qu'errance dans ce ciel toujours pâle
De sorte à me cacher moi seule derrière un voile
Pour n'être qu'illusion me dérober au monde
Pour n'être qu'un fantôme pas une bête immonde
Et peu a peu le vent sèche mes longs sanglots
Mes yeux vont donc s'ouvrir dans cette mer de flots
Mais il est encore là devant mes yeux ouverts
Papillon de détresse comme un être en hiver
Me voici retournée dans mon ciel toujours bleu
Le papillon s'envole et quitte ainsi mes yeux
Je le vois s'évader s'envoler de ma vie
Mais moi je reste là, allongée, endormie
Seule face aux nuages qui recouvrent mon ciel
Buvant ma frêle vie comme un si léger miel
Le voilà donc parti mais cet instant de vie
Restera dans mon cœur pour y être meurtri
Et moi, allongée dans ce grand champ de blé
Et moi prête à mourir comme je l'ai désiré
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Merci poulbot de les avoir postés car si différents soient ils,ils révèlent bien son âme et....

J'imagine la gueule qu'a dû faire la personne à qui s'adressait cette réponse

mame a écrit:

Merci poulbot de les avoir postés car si différents soient ils,ils révèlent bien son âme et....

Tous ses poèmes voulaient dire quelque chose de bien particulier même si la mort, sa délivrance, était comme un leitmotiv. Jeanne pensait à des milliers d'autres choses plus agréables avant que les regrets ne ressurgissent.

Le livre de sa vie ne se refermera jamais, il y aura toujours quelqu'un qui tournera les pages. L'oeuvre de Jeanne est immortelle.
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Jeanne avait posté ce dernier message sur PSF la veille ou l'avant veille de son départ sans retour ainsi qu'un autre que je vous livrerai un peu plus tard.



Elle avait dédié ce poème plus particulièrement à Arpège, Paladine, Poemencours et Papillon.
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Je relis et relirai encore et toujours avec autant de chagrin.Merci poulbot de m'avoir permis de le lire même si ça fait mal.

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Malheureusement je n'ai pas tous ses poèmes ou écrits mais uniquement ceux que Jeanne m'avait envoyés ou ceux qui m'étaient plus particulièrement destinés. Je vous ferai bien volontiers partager ceux dont je dispose et si vous aussi vous en possédez quelques uns j'aimerais pouvoir le lire moi aussi. Merci d'avance.

Je vais essayer de rentrer en contact avec Mystiphia car je sais que Jeanne lui en avait confiés beaucoup dans le but de les éditer.
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Non tu te trompes poulbot mystiphya n'a aucun poème de jeanne mais jeanne l'avait autorisé à se servir sur son blog.Par contre davd fait éditer un livret que jeanne avait fait pour nous et quelsques poèmes.

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Alors pardon pour ma méprise, je suis désolé j'ai du mal comprendre ce que Mystiphia m'avait dit à l'époque. Toujours est-il qu'il avait bien été question d'un recueil des poèmes de Jeanne.
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Quand je les relis chacun de ses poèmes me tire des larmes des yeux.

Ce qu'une rose peut faire.


Une rose dans une vie, un cyclone de tendresse

Mon cœur est enlevé , je sombre dans l’ivresse

Carrousel de douceur qui caresse ma vie

Tombeau de mes pleurs que je prénomme ainsi

Un désir, deux baisers me voilà soulevée

Saupoudrée de bonheur envoûtée de gaieté

Élixir de nuage qui effleure mes yeux

Survolant mes envies et caressant les cieux

Possédée que je suis par ce doux flot d’ivresse

Enlacée par ces mots telle une douce liesse

Ancienne prison de verre qui deviendrait cristal

Que tes mots font tinter dans ce ciel toujours pal

Mais inondé de pleurs qui ne sont qu’une pluie

Qui envoûte mon cœur et lui redonne vie

Cette rose le couvre et le laisserait battre

Il serait son foyer et elle serait son âtre

Ils s’enivrent l’un l’autre s’envoûtant de plaisir

Ils sombrent dans leurs vies comme un simple soupir

Qui transporte son âme dans le jardin d’Eden

Qui amène son corps et lui ôte ses peines

Les voilà allongés regardant le présent

Dans les bras l’un l’autre ils murmurent doucement

Quelques mots inaudibles si légers dans le vent

Transportant le bonheur dans le noir envoûtant

Ils s’endorment alors pour clore ce poème

Les étoiles scintillent et je peux lire je t’aime
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son blog zoci est délaissé il msemble éééééééééééhhhhhhhhh davd poste un peu ses poèm

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Oui c'est vrai freevole, j'y ai fait un tour l'autre jour et en effet ça manque de nouveaux poèmes et je pense que David va y remédier dès qu'il aura un peu de temps.
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J'ai mis un com aujourd'hui demandant à David de continuer à alimenter le blog de Jeanne pour qu'il ne tombe pas en désuétude et j'espère qu'il va continuer pour le souvenir de Jeanne.

You

Je te regarde là, et ne sais plus que dire.
La distance n'est plus quand je vois ton sourire.
Tu parais si jeune toi aussi avec tes yeux rieurs;
Que la vie me parait comme un étrange bonheur.
Qui sait peut-être qu'un jour nous nous rencontrerons
Et ce jour là, tu verras le cœur de ma maison,
Où des fleurs fleurissent témoignage de l'amour.
Car la vie a toujours un chemin de recours.
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